Son histoire commence en 1922 lorsque, Jules Coutaud, alors maire de la commune de Gentioux, gazé lors de la première guerre, décide de faire ériger un monument aux morts dénonçant l’horreur.

Et c’est en 1923, une fois réalisé, qu’aurait pu être inauguré le monument aux morts de la commune, il ne l’a jamais été.
Mettant en avant un orphelin en tenue d’écolier, brandissant le poing à la fois vers les noms des morts tombés aux combat et vers cette exclamation sans équivoque “Maudite soit la guerre!” ce monument pacifiste marque le tournant d’une époque qui, désormais, délégitime l’usage de la guerre.. Longtemps exclu des cérémonies officielles, ce n’est qu’en 1985, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle gendarmerie, que le préfet du département a salué le monument.

Pour célébrer cet anniversaire, nous vous proposons une année de programmation culturelle inspirée de l’histoire de la grande guerre: spectacles, expositions, projections, conférences, offriront à la réflexion individuelle et collective des petits et grands, différents thèmes comme la non-violence, le qui pro quo culturel, la fraternité en temps de guerre, ou encore, les lieux de mémoire ou la situation en Ukraine.

Les 4 et 5 novembre, un week-end plus dense et spécifiquement dédié à la première guerre mondiale accueillera, à Gentioux, des historiens, sociologues, conteurs, auteurs, descendants d’hommes politiques opposés à la guerre etc. qui ont en commun d’être touchés par ce que représente le poing levé de l’orphelin…
Enfin, un concours d’écriture sera lancé début février ; ouvert aux adultes ainsi qu’aux 14/17 ans, il s’agit d’un concours de lettre à l’orphelin du monument. Pour vous inscrire, cliquez sur “actualités”, puis “concours d’écriture”.